Alors que votre situation personnelle et financière était au beau fixe, s’en est suivie une série d’événements imprévus qui est venue enrayer une machine bien huilée. Après plusieurs tentatives infructueuses pour sortir de cette spirale, vous n’arrivez plus à joindre les deux bouts et le spectre d’une saisie immobilière plane sur de votre tête.
Heureusement, vous avez entendu parler d’une technique qui pourrait régler tous vos maux : la vente à réméré. Même si cette solution n’est pas 100% garantie (si quelqu’un vous affirme le contraire, un conseil, fuyez !), elle a le mérite d’être extrêmement efficace dans des situations financières très délicates.
Vous en êtes maintenant convaincu (si ce n’est pas le cas, consulter notre page explicative très détaillée sur le fonctionnement de la vente avec faculté de rachat. La vente à réméré vous permettra de vous sortir d’une impasse financière.
Mais, est-ce que votre situation vous permettra-t-elle d’avoir recours à la vente à réméré ? La réponse n’est ni automatique, ni évidente.
Énumérons ensemble quelles sont les conditions pour pouvoir faire une vente à réméré et ainsi pouvoir passer à l’étape d’après : l’étude du projet par les professionnels du réméré.
D’abord, cela paraît bête à dire (et sûrement à lire également), ne pratiquez un réméré que si vous en avez réellement besoin ! Ne pratiquez pas le réméré si vous avez encore des alternatives. Épuisez toutes les alternatives avant de songer au réméré. En effet, la vente à réméré à un coût important. Un coût certes, mais moins élevé qu’une vente aux enchères où vous verrez votre bien immobilier partir avec une décote allant jusqu’à 80% du prix du bien.
Également logique, vous devez obligatoirement être propriétaire étant donné que vous utilisez votre patrimoine en le vendant temporairement pour solder vos dettes durablement. Pas de propriété, pas de réméré.
Ces deux portes ouvertes enfoncées, il reste encore trois conditions à vérifier avant de se lancer.
La première est presque aussi simplissime que les deux préalables : ne choisissez la vente avec faculté de rachat que si vous n’avez pas accès à un crédit bancaire. Il est toujours préférable de recourir à un emprunt classique plutôt que de mettre en place un réméré. Par conséquent, si vous avez la chance de connaître une banque prompte à vous prêter l’argent dont vous avez besoin n’hésitez pas ! Souscrivez l’emprunt salvateur et oubliez les prochaines conditions.
Si ce n’est pas le cas, continuez de lire la suite, cela pourrait vous intéresser.
Si tous les banquiers vous claquent la porte au nez - ce qui n’a rien d’exceptionnel, surtout pendant cette période -, vous pouvez envisager cette piste. Mais pourquoi les établissements bancaires ne vous prêtent pas l’argent dont vous avez besoin ? Il y a plusieurs explications à ce blocage (qui dans le pire des cas se cumulent).
Exemple n°1 :
La plus courante renvoie aux mésaventures que vous avez probablement vécues : un incident de parcours professionnel suite à un licenciement, une baisse de revenus et l’enchaînement des ennuis et les premiers défauts de paiements.
Défauts de paiement que les banquiers n’apprécient pas du tout. Après deux mensualités non payées, les banques dénoncent directement les mauvais payeurs à la Banque de France qui les inscrit soit sur le FICP (Fichier national des incidents de remboursement des crédits aux particuliers) ou alors le FCC (Fichier central des chèques). Voir les deux. Ce qui revient à fermer le robinet dans tous les établissements de crédit de France étant donné que les banques ont l’obligation de vérifier le FICP avant d'octroyer un crédit à quiconque. Même quand on est fiché, le réméré est une sortie envisageable.
Exemple n°2 :
Cela étant dit, même si vous n’êtes pas fiché au FICP, votre banquier peut décider de refuser un prêt. Par exemple, pour sauver votre entreprise de la faillite ou pour payer des droits de succession d’un bien que vous voulez garder coûte que coûte, vous avez demandé un coup de pouce à votre agence. Mais elle a refusé votre demande !
Les agents évoquent le fait que vos remboursements mensuels dépasseraient le tiers de vos revenus mensuels mettant en doute vos capacités de remboursement.
Leur raisonnement est simple : s’il y a un risque, il n’y a pas d’argent.
Là encore, la vente à réméré peut être une piste à étudier si vous êtes dans ce cas de figure.
Exemple n°3 :
Enfin, une autre situation classique : vous sollicitez votre banque pour un projet personnel, par exemple, pour démarrer une activité commerciale à laquelle vous croyez dur comme fer. Ou pour un prêt-relais avant de vendre votre appartement ou votre maison en raison d’un divorce compliqué ou d’une maladie. Bref, vous avez une très bonne raison de demander de l’argent à aux banquiers.
Malheureusement, ces derniers ne croient pas à votre projet et refusent de vous financer. Ou bien, ils se méfient des conséquences du changement de votre vie privée. Raisonnement toujours plus simplicité : pas de confiance, pas d’argent. Sauf avec le réméré.
Le réméré est donc clairement identifié comme une solution probante pour sortir d’un imprévu financier où les banques refusent catégoriquement de vous tendre la main. Existe-t-il d’autres cas de figure où la vente avec faculté de rachat ? D’autres conditions pour accéder à ce montage ?
Vous avez bien dit des “revenus stables” ? Mais si je suis dans cette situation c’est justement que je n’ai pas de revenus stables, n’est-ce pas ?
C’est une exigence certes un peu paradoxale, mais il est vivement conseillé d’avoir une activité professionnelle. Vivement conseillé, pas forcément obligatoire. Nos partenaires seront à même de vous conseiller une fois le dossier complet étudié.
Pourquoi alors est-il recommandé d’avoir des revenus stables ? Cela dans le but de vous protéger : n’oubliez pas que l’objectif final est de racheter votre logement in fine. Il sera amplement plus facile d’obtenir un nouveau prêt immobilier un job à en poche, que sans.
Une activité stable est donc recommandée, mais ce n’est pas suffisant. Le revenu que vous possédez doit être régulier et imposable. Cela signifie, d’une part, que vos revenus doivent absorber la charge financière du réméré. C’est-à-dire les frais liés à la vente et au rachat de votre logement ainsi que l'indemnité d’occupation (voir la section “Quels sont les coûts à prévoir en réméré”
Et d’autre part, que le solde - de votre reste à vivre - vous permette de payer les dépenses de votre vie quotidienne :
Et tout ceci, sans souscrire à de nouveaux crédits.
Ce soir je me couche moins bête :
Le reste à vivre est le montant total qui vous reste de votre salaire une fois que vous avez payé toutes vos charges.
Comment mesurer la suffisance de vos revenus ? Il suffit de suivre un indicateur clé : le taux d’endettement. En clair, c’est votre capacité de remboursement. Il s’agit de comparer le montant annuel des remboursements de vos emprunts et le montant annuel de vos ressources. Votre situation est idéale si ce taux ne dépasse pas les 30%. Mais votre dossier reste jouable même avec un taux d’endettement dépassant les 50%. Évidemment, si votre taux est à 90%, vous pouvez oublier la vente à réméré.
Pour calculer votre taux d’endettement, vous pouvez utiliser la calculatrice du service public. Il vous suffira de renseigner vos revenus et vos différents crédits. Vous avez utilisé le simulateur ? Votre taux d’endettement ne dépasse pas les 65% ? Passons à la dernière condition.
Le dernier critère, qui sera sans doute le critère déterminant, concerne votre patrimoine. Votre situation sera examinée, non plus sous l’angle de vos revenus, mais en termes de capital. La question est la suivante : que reste-t-il du prix de votre logement quand vous aurez tout payé ? C’est le "ratio hypothécaire”.
Il indique la part de vos dettes par rapport à la valeur de votre logement. Là encore, la règle est simple : votre endettement total ne doit pas être supérieur à la moitié de la valeur de votre patrimoine à vendre.
Prenons un exemple simple :
Avec 80 000€ de dettes et un pavillon estimé à 190 000€, le ratio hypothécaire s’élève à 42,10% (80 000 / 190 000). Le ratio est donc en dessous de 50%. Le dossier passe donc la condition du ratio hypothécaire.
Notez que certains monteurs de réméré vont jusqu’à accepter un ratio de 60% si votre bien est situé dans une zone immobilière très porteuse avec un marché dynamique. A l’inverse, ne noircissez pas un tableau qui ne mérite pas de l’être : si votre taux se situe sous la barre des 30%, votre dossier n'est pas aussi désastreux que vous l’imaginez et vous n’avez peut-être pas besoin de recourir à la vente à réméré.
Maintenant que vous connaissez tous les critères que votre maison soit éligible au réméré, vous gardez en tête un dernier élément crucial : tous les critères évoqués durant cet article, sont des critères que My Legacy a pu étudier fort de son expérience dans le réméré. Mais ces critères sont propres à chaque spécialiste de la vente avec faculté de rachat. Telle société acceptera par exemple un ratio hypothécaire maximum de 50% alors qu’une autre société pourra monter jusqu’à 60%.
Telle société se concentrera uniquement sur le marché Francilien, alors que d’autres couvrent toute la France.
Comment choisir le bon organisme pour votre profil ? Rassurez-vous, My Legacy a déjà fait le tri pour vous. En remplissant un formulaire d’étude gratuite, vous serez mis en relation avec les meilleurs, les plus éthiques, les plus fiables des spécialistes de la vente à réméré.