Imaginez un instant pouvoir mettre entre parenthèses votre vie professionnelle pour soutenir un proche dans le besoin, sans craindre de perdre votre poste. C'est ce que permet le congé de solidarité familiale. Toutefois, il est crucial de comprendre que ce geste noble est aussi un sacrifice : pendant cette période, votre contrat de travail est en suspens et votre rémunération ne vous accompagne pas dans cette épreuve. C'est un choix qui demande réflexion et préparation, car s'il est empreint d'humanité, il est aussi synonyme de défis financiers à relever.
Cependant, les personnes en congé de solidarité familiale peuvent prétendre à l'allocation journalière d'accompagnement d'une personne en fin de vie. Cette aide financière est octroyée par l'Assurance Maladie et peut être sollicitée pour une période maximale de 21 jours durant le congé.
Pour être éligible à cette allocation, le salarié doit fournir une attestation de son employeur confirmant qu'il est en congé de solidarité familiale, ainsi que le formulaire de demande d’allocation journalière d’accompagnement à domicile d’une personne en fin de vie, lequel est identifié sous le numéro CERFA 14555*01 et disponible via le site du Ministère des Solidarités et de la Santé.
Ces documents doivent être expédiés au Centre National de gestion des demandes d’allocations journalières d’accompagnement d’une personne en fin de vie (CNAJAP). À noter que l'absence de réponse de la part du CNAJAP dans un délai d'une semaine après l'envoi des pièces est considérée comme une acceptation de la demande.
Depuis le 1er avril 2022, le montant de l'allocation pour l'accompagnement d'un proche en fin de vie s'établit à :
L'allocation est accordée pour une durée de :
L'allocation cesse d'être versée dès le décès de la personne accompagnée, et ce, même durant la période de 21 ou 42 jours prévue. Il est essentiel de souligner que le soutien financier procuré par cette allocation est pensé pour assister les individus en situation de besoin sur une durée fixée.